Les vikings morts, ainsi que la plupart de leurs esclaves, l'escale à Baelsfjord s'est terminée dans un bain de sang atroce. Fyant les cris des féroces djäkels, guerriers huscarles de Bael, trois hommes, nouvellement libres, réussirent a fabriquer un radeau et à échapper à l'enfer qui se déchainait sur l'île.
Alors même que l'embarcation glissait sur l'océan, les rescapés virent une ligne de guerriers en tabards blancs, couverts de chaînes, les saluer depuis le rivage. Puis, les djäkels se retournèrent et disparurent dans la nuit, satisfaits du départ des intrus.
À bord de se radeau, les souvenirs de Baelsfjord étaient vifs. La mort et le danger, bien sur, mais aussi les légendes. L'anneau qui même depuis l'océan attisait la convoitise des fuyards, le trésor caché d'un chevalier écossais, les objets anciens gorgés de sorcellerie.
Lorsque ces trois hommes regagnèrent leurs demeures, ces souvenirs devinrent des histoires, des légendes. Mais il y eut toujours des oreilles pour prêter attention aux rumeures. Et des coeurs avaricieux appâtés par le gain.
L'on ne peut quitter Baelsfjord, car on emporte Baelsfjord avec soi...